De peur que je n'apprenne à teconnaître trop facilement, tu joues avec moi. Tu m'éblouis de tes éclats de rire pourcacher tes larmes. Je connais tes artifices. Jamais tu ne dis le mot que tu voudrais dire.De peur que je ne t'apprécie pas, tu m'échappes de cent façons. De peur que je teconfonde avec la foule, tu te tiens seule à part. Je connais tes artifices. Jamais tu neprends le chemin que tu voudrais prendre. Tu demandes plus que les autres, c'est pourquoitu es silencieuse. Avec une folâtre insouciance, tu évites mes dons. Je connais tesartifices. Jamais tu ne prends ce que tu voudrais prendre. (Le Jardinierd'amour, XXXV)
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